13 nov. 2013

Milles excuses

"Issquize imoua pour vouis dirange" - 
Un jeune roumain dans le métro parisien


Oui, je vous les dois bien ces milles excuses. Comme certains me l'ont fait remarquer, j'ai été absent du bureau pour une durée un tantinet trop prolongée. 

Loin de moi l'idée de vous délaisser tel on délaisse les animaux morts ou blessés le long de la route parce qu'il ne faut pas ruiner la moyenne. Seulement voilà, quand l'inspiration vient à manquer ou lorsque le dictionnaire n'offre rien de plus que des mots à la con - du genre jardiner ou cuisiner - je pleure dans le noir en perdant espoir en l'Académie Française.

Qu'est-ce que je raconte, j'en ai rien à secouer de ces écrivains septuagénaires qui acceptent d'inclure dans notre langue des énormités comme zlataner ou pire, donnent la permission d'écrire et dire "C'est la mère à Jordan". Quelle horreur! 

Reflechissez-y, si la mère de ce Jordan (quel prénom magnifique...) était une prostituée, on dirait dès lors "Jordan est un fils de pute" et non un "fils à pute". Ce syllogisme marche aussi avec les crottes de nez, je vous laisse faire l'exercice à la maison.

Puisqu'on parle du plus vieux métier du monde, on va se le faire! Non, pas la brésilienne d'un mètre quatre-vingt dix qui travaille le pavé sur St-Laurent et qui chante du Barry White un octave en dessous de ce dernier. On va se faire le mot prostituée et tous les mots qui y touchent.

Encore désolé pour l'absence, l'inspiration est revenue! Merci l'Académie Française, merci le public, "merci Claude Berri, parce que tout le monde remercie Claude Berri"!

Allez, ciao les nazes.

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